Du sang innocent ? Job 10.1-22 JE M’APPROCHE
Question brise-glace : Presque tout le monde fait, au cours de sa vie, des expériences très difficiles. En avez-vous connues une ou plusieurs ? Vous êtesvous alors posé la question « pourquoi » ?
La question “pourquoi” revient, quelle que soit la version utilisée, une vingtaine de fois dans le livre de Job. C’est une question-clé du livre. Une autre question est liée au titre de cette leçon : « coupable/innocent ». Dans le texte qui précède le passage étudié aujourd’hui, deux des amis de Job ont pris la parole. Dans les deux cas, Job réagit avec beaucoup d’émotion et parle de sa grande misère. Dans le chapitre 8, c’est Bildad qui parle. Il est indigné contre Job, et son raisonnement est conforme à la tradition : selon lui, les catastrophes et les soucis sont une punition de Dieu à cause des iniquités des hommes. Et la conclusion à tirer est donc que Job doit bien être coupable.
J’OBSERVE Vers qui Job se dirige-t-il essentiellement dans le chapitre 10 ? Chercher les mots et les parties de textes selon lesquels Job semble parler comme un juge (Voir les v. 2, 7, 14, 15 et 17). Ces extraits parlent de culpabilité, d’innocence et de justice. Job est-il innocent dans le contexte de ce qu’écrit Paul dans Romains 3.9-20 ? Lire également ce que le Seigneur a à dire au sujet de Job dans Ezéchiel 14.14 et 20. Discuter entre vous de cette apparente contradiction, en utilisant ce que Paul écrit dans Romains 4.7,8 en relation avec la justification d’Abraham. Dans le cas de Job, on peut dire que sa foi provenait de ses œuvres (comparer Jacques 2.14-16 avec Job 1.1, 29.15,16). Job se sent injustement maltraité et se retrouve par deux fois aux prises avec la question « pourquoi » (Voir v. 2 et 18). Au verset 13, Job va si loin qu’il semble même reprocher à Dieu de dissimuler que ses péchés éventuels doivent maintenant lui être imputés. Quelle est chez Job la proportion de l'examen rationnel des choses par rapport à leur aspect émotionnel ? Chaque être humain qui a subi une profonde détresse veut pouvoir exprimer ses émotions. On peut trouver d’autres exemples dans plusieurs passages de la Bible. Pouvez-vous citer quelques exemples ? Quelle est la fonction de la plainte, comme par exemple dans Psaumes 42.10 à 12 ?
J’ADHERE Nous voyons tous les jours des informations sur la misère des réfugiés syriens (et autres) et sur les attentats terroristes. Ces images, surtout celles des enfants victimes, suscitent en nous un sentiment d’injustice. Comment réagir à la question « pourquoi » dans ce contexte ? Vous sentez-vous, en tant que chrétien, obligé de donner une bonne réponse ? Discutez des arguments que vous donneriez ? Est-ce que votre connaissance de la souffrance, de la mort et de la résurrection de Jésus jouent un rôle important ? Dans le cas où vous seriez personnellement touché par une injustice ou une souffrance, pensez-vous que vous pourriez discuter avec Dieu comme Job l’a fait? Avez-vous le sentiment que vous devriez refouler votre émotion ou qu’au contraire votre émotion est un aspect important de votre communication avec Dieu ? Est-ce que vous pouvez vous fâcher « sur » Dieu ? Ce qui ne vient pas à l’esprit de Job c’est que Dieu souffre avec ceux qui souffrent !
2016, 15 novembre | Le livre de Job n° 8 | www.adventiste.org/bible
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JE PRIE Comparer Job 10.8 à 11 avec Psaumes 139.13, 15 et 16
C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tenu caché dans le sein de ma mère, Lorsque j’ai été fait en secret, Tissé dans les profondeurs de la terre, Mon corps n’était pas caché devant toi. Sonde-moi, Seigneur, et connais mon cœur, Juge-moi, sache ce qui me tourmente, Vois si je ne prends pas le mauvais chemin, Et guide-moi sur le chemin éternel.
2016, 15 novembre | Le livre de Job, n° 8 | www.adventiste.org/bible
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