10589-Textes supp.Signet A2

Comment l'auteur nous fait-il comprendre que M'bété est attaché à. N'oémi? ... L'auteur a modifié l'expression «prendre le taureau par les cornes», qui signifie.
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TEXTES SUPPLÉMENTAIRES

Signet 3e cycle Dossier 2 – Livre A Le document suivant contient les résumés (p. 2 à 7), les fiches de lecture (p. 8 à 13) et les corrigés des fiches de lecture (p. 14 à 22) des trois romans suivants, non mentionnés dans le manuel :

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1. Bergeron, Alain M. Zak, le fantôme, Saint-Lambert, Soulières éditeur (coll. Chat de gouttière), 2003, 112 p. 2. Cavezzali, Lucia. Opération Juliette, Montréal, Éditions Hurtubise HMH (coll. Caméléon), 2002, 112 p. 3. Dubé, Jean-Pierre. Un bateau dans la savane, Saint-Laurent, Éditions Pierre Tisseyre (coll. Papillon), 2004, 112 p. Remarque. – Le découpage des romans par tranches a été fait en fonction des éditions citées ci-dessus. Les enseignantes et les enseignants qui auraient en main d’autres éditions devraient s’assurer de la concordance des pages. Signet 3e cycle, livre A, dossier 2 • Textes supplémentaires

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Résumé des textes supplémentaires

inflige à cette brute de Thomas Masse qui déguerpit, terrorisé.

TEXTE SUPPLÉMENTAIRE 1

Zak, le fantôme (Alain M. Bergeron)

Le lendemain, c’est au tour de Thomas de vouloir prouver qu’il y a un fantôme dans la classe. Peine perdue ! La signature de Zak qu’il veut montrer à son enseignante disparaît comme par enchantement. Bien sûr, Patricia ne lui vient pas en aide. Zak laisse ensuite un message à Patricia : il lui fixe un rendez-vous après la classe le soir même.

TRANCHE 1. (chap. I et 2– « Sans titre » et « Sous le drap », p. 7 à 16)

C’est l’heure du retour des élèves. Bien qu’ayant peur de faire rire d’elle, Patricia affirme à Françoise, son enseignante, devant tous les autres élèves, que la classe est hantée. Pour le prouver, elle arrache le drap du fantôme, pour y découvrir Laurent Roland, qui dit avoir enfilé le drap trouvé par terre à son retour de la récréation. C’est alors que Patricia, attristée d’avoir perdu la face devant tout le monde, trouve sur son bureau une feuille blanche sur laquelle est inscrit le nom ZAK.

TRANCHE 2. (chap. 3, 4 et 5 – « Manifestations », « La menace » et « Un message », p. 17 à 33) Zak se manifeste dans la classe au cours des semaines suivantes quand Patricia s’y trouve seule : des brosses à tableau flottent dans les airs, la signature de Zak apparaît sur le tableau noir, des objets se déplacent. Patricia en vient à craindre d’aller à l’école. Elle simule des maladies. Puis, après que le médecin a rassuré ses parents, Patricia doit retourner à l’école : elle est décidée à affronter ses peurs.

TRANCHE 3. (chap. 6 et 7 – « La première rencontre » et « Le prisonnier », p. 35 à 42) Patricia attend Zak, inquiète et nerveuse, en se demandant comment on parle à un fantôme. C’est alors qu’elle entend un bruit horrible : Sluuuuurp ! Puis, elle l’aperçoit, assis sur une chaise, juste à gauche de son pupitre, matérialisé. Elle comprend alors que le bruit horrible n’était en fait que le bruit que faisait Zak en buvant son lait à l’aide d’une paille. Surmontant sa nervosité, elle finit par lui poser les questions qui lui brûlent les lèvres depuis plusieurs semaines : « Qui es-tu Zak ? Que fais-tu ici ? Pourquoi hantes-tu la classe de Françoise ? »

TRANCHE 4. (chap. 8 et 9 – « Il était une fois… » et « Une solution », p. 43 à 55) Et Zak lui révèle son nom, Zacharie Trépanier, et son histoire. Il était élève de Françoise, tout comme Patricia, mais il y a de cela… 30 ans. Il avait raté son examen d’arithmétique de fin d’année, car il s’était fait renverser par une voiture en traversant la rue. Depuis ce temps, il erre dans la classe de Françoise… Une seule solution possible pour la quitter : réussir l’examen d’arithmétique de 1968. Patricia apprend alors avec stupéfaction que sa mère, Marie, faisait également partie de la classe de Zak. Il y a donc une chance de retrouver ce fameux manuel d’arithmétique de 1968 afin que Zak puisse étudier et réussir son examen.

À la fin de la journée d’école, Thomas Masse, l’agresseur de Patricia depuis la maternelle, vient la menacer dans la classe. C’est alors que Zak se porte à son secours. Patricia assiste, à la fois paralysée et enchantée, aux mauvais traitements que Zak

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Signet 3e cycle, livre A, dossier 2 • Textes supplémentaires

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C’est l’Halloween. Les élèves se costument. Ce matin-là, Patricia, qui est responsable des présences, fait le compte des élèves : il y en a 24 plutôt que 23. Un intrus s’est donc glissé dans la classe. Mais qui ? Peu à peu, elle reconnaît les élèves sous leurs costumes. Vient alors le temps de la récréation. Les élèves sortent, mais Patricia reste dans la classe. Elle déteste la récréation, car Thomas Masse, un élève de sa classe, s’en prend souvent à elle. Un fantôme, qu’elle n’a pas encore reconnu, reste aussi dans la classe. Elle lui demande son nom, mais il ne répond pas. C’est alors qu’elle met le pied sur son drap et, surprise, il n’y a que du vide !

TRANCHE 5. (chap. 11 et 12 – « Chez le bouquiniste » et « Une visite au 66, rue Grégoire », p. 57 à 68) Malheureusement, la mère de Patricia a donné son manuel d’arithmétique de 1968 à un libraire spécialisé en livres d’occasion. Celui-ci, malgré sa bonne volonté, ne trouve que l’édition de 1969. Malheur ! Mais il lui offre de continuer à chercher ce manuel qui semble si important aux yeux de Patricia. Caméra en main, elle se rend ensuite à la maison de Zak. La nouvelle propriétaire lui permet de filmer tout ce qu’elle voudra ! Quelles émotions ressentira Zak au moment du visionnement de la bande vidéo. La dame lui offre même une photo montrant Zacharie et ses parents, photo qu’elle a trouvée dans le grenier. Puis, Patricia et la dame se rendent au cimetière voir la pierre tombale de la famille de Zak.

TRANCHE 6. (chap. 13 et 14 – « Retour à la vie… normale » et « Des chiffres et des livres », p. 69 à 88) Patricia apprend que Zak sait qu’elle est allée au cimetière la veille : même si lui-même ne peut être ailleurs que dans cette classe, il était avec elle en pensée. Patricia lui fait voir alors la bande vidéo de son ancienne maison ainsi que la sienne. Au rappel de tous ces souvenirs, les émotions le gagnent, surtout lorsque Patricia lui remet la photo de famille qu’il serre contre son cœur.

complété. Mais, malheur pour Zak, c’est un échec. Il obtient 50 %. Patricia reprend la copie et découvre que Françoise s’est trompée, il y a une autre bonne réponse. Zak obtient 60 %, la note de passage. Enfin, le moment tant attendu pour Zak est arrivé : finie l’errance dans la classe de son ancienne institutrice. Contente que Zak puisse enfin retrouver ses parents, Patricia est tout de même triste de perdre son ami. Pour souligner les trente ans d’enseignement de Françoise, Marie, la mère de Patricia, a réuni des anciens élèves de sa classe de sixième pour une photo souvenir. Tiens ! Tiens ! Quelqu’un s’ajoute à la photo… c’est Zacharie Trépanier.

BIOGRAPHIE. Alain M. Bergeron Alain M. Bergeron, est né à Plessisville en 1957 et a emménagé à Victoriaville dès l’âge de 5 ans. Tout jeune, il dévore les livres. Cette passion ne le quittera plus. Après avoir entrepris une carrière musicale, il opte finalement pour l’écriture et devient journaliste. Parallèlement à ce travail, il écrit des histoires pour ses enfants. Il a publié plus d’une cinquantaine de livres et reçu une douzaine de prix littéraires.

Un samedi matin, le libraire téléphone à Patricia et lui dit qu’il a enfin trouvé le manuel tant attendu. Patricia l’apporte à Zak qui est ravi. Maintenant, il faut étudier et aussi mettre la main sur l’examen d’arithmétique de 1968. Patricia va demander à son enseignante, Françoise.

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TRANCHE 7. (chap. 15 et 16 – « Cinquante dollars par semaine » et « L’examen final » et Épilogue, p. 89 à 110) Patricia et Zak révisent très fort les notions mathématiques afin que Zak puisse réussir son examen de fin d’année. Patricia est un peu embêtée par les Slurrrup ! que fait Zak en vidant ses bouteilles de lait les unes après les autres : il lui confie alors que ça l’aide à se concentrer. Patricia réclame quelquefois l’aide de sa mère pour des notions que les deux jeunes ignorent. Puis, Françoise remet à Patricia une copie du fameux examen qu’elle avait conservé avec tous ses souvenirs de sa première année d’enseignement. Mais pour Zak, pas question de tricher en lisant les questions à l’avance ! Il passera son examen en même temps que tous les autres élèves de la classe. Le jour de l’examen est arrivé. Zak reçoit sa copie de Patricia en même temps que Françoise passe les copies d’examen à ses élèves. Puis, Patricia demande à Françoise de corriger l’examen de 1968, prétextant que c’est sa mère qui l’avait Signet 3e cycle, livre A, dossier 2 • Textes supplémentaires

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Yan-Sue, traduit le message écrit en chinois. Il est question d’argent, de trésors et de mort…

TEXTE SUPPLÉMENTAIRE 2

Opération Juliette (Lucia Cavezzali) TRANCHE 4. (chap. 5 – « Une mise au point », p. 53 à 60)

TRANCHE 1. (chap. 1 – « La mystérieuse Jade », p. 7 à 18)

TRANCHE 2. (chap. 2 – « Monsieur Jacob », p. 19 à 34) Le lendemain matin, les trois amies et Francis se rendent chez Jade. Dans la chambre de cette dernière, il y a une magnifique boîte à musique qui ne fonctionne plus. Elle est brisée depuis que la mère de Jade est décédée en la mettant au monde. Heureusement, le grand-père d’Annie, un horloger à la retraite, découvre ce qui bloquait le mécanisme : deux messages, dont un en chinois. Étrange ! Jade est folle de joie : elle pourra présenter son carrousel au prochain cours d’anglais où on doit apporter un objet d’enfance. Dans la soirée, Marika reçoit un appel de Francis qui lui raconte que des événements étranges sont survenus à l’école le vendredi soir : vol de dossiers d’élèves, serrure du secrétariat forcée. Étrange !

TRANCHE 3. (chap. 3 et 4 – « Le porte-documents » et « Le message chinois », p. 35 à 51) Quatre dossiers ont été volés : ceux des élèves Monette, Moreau, Morel et Morin. Interrogée par l’inspecteur de police et le directeur, en présence de M. Ming, Marika ne dévoile rien de ce qu’elle a entendu le vendredi. Le lendemain, à la bibliothèque, Marika réussit à fouiller dans le porte-documents de M. Ming resté ouvert où elle découvre des photos de la famille Morel. Au cours d’anglais, Jade présente sa boîte à musique. M. Ming, très intéressé, lui demande où sont passés les papiers. Marika se demande comment il se fait que M. Ming soit au courant de ces papiers… Jade n’en a pas parlé pendant sa présentation. Étrange ! Une compagne de classe,

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Le père de Marika aide à résoudre le mystère de la conversation téléphonique de M. Ming. Il explique à sa fille qu’il existe un code utilisé dans l’aviation et la marine. Elle comprend alors que les mots dits par M. Ming, « Mike », « Oscar », « Roméo », « Écho », « Lima », correspondent à Morel… le nom de famille de Jade. Jade serait-elle en danger ?

TRANCHE 5. (chap. 6 et 7 – « Le 8 octobre » et « Dr Paul Lazure », p. 61 à 83) Annie, Marika et Francis découvrent la véritable identité de l’homme de l’herboristerie San-Thé : « Dr Paul Lazure, spécialiste en greffes et en transplantations ». Puis, le père de Jade révèle aux trois filles que sa femme Marie est décédée en mettant au monde… des jumelles, mais que seule Jade est vivante. Il leur explique qu’il n’a jamais pu voir l’autre bébé à qui il a donné le nom de « Jacinthe ». Une vieille sage-femme chinoise, qui accompagnait sa femme au moment de l’accouchement, lui aurait marmonné les mots « secret, médecin mauvais, vérité dans musique » lors de l’enterrement de sa femme. En feuilletant le journal, Marika voit la photo d’une fille qui ressemble étrangement à Jade. Étrange ! On y parle d’une greffe de la moelle épinière qui doit avoir lieu le lendemain. On aurait trouvé une donneuse anonyme… Si la jumelle de Jade n’est pas décédée, comme le pensent Annie et Marika, c’est sûrement elle ! Ce jour-là, Jade quitte l’école sans attendre ses amies. Inquiètes, les deux filles se rendent chez le docteur Paul Lazure. Elles apprennent qu’il est bien spécialiste de greffes et de transplantations, mais… de plantes ! Par ailleurs, y aurait-il un lien entre l’absence de M. Ming de l’école et la greffe de la moelle épinière dont on a parlé dans le journal ?

TRANCHE 6. (chap. 8 – « Une course contre la montre », p. 85 à 100) Les soupçons des deux amies étaient fondés : il semble que Jade ait été transportée à l’hôpital à la suite d’un accident. Nos amis s’y rendent à toute vitesse. Et c’est maintenant la course folle pour retrouver Jade au bloc opératoire où ils la trouvent allongée sur une civière. Une infirmière l’emmène vers un endroit plutôt étrange : « Zone désaffectée. Accès interdit. » Marika, suivant son amie à la trace, se trouve face à face avec l’infirmière qui la somme de quitter les lieux. Elle refuse, puis ressent une légère douleur dans le bras et… s’écroule.

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Vendredi après-midi, Marika sort de l’école avec deux de ses amies, Annie et Jade, qui vont passer la soirée et la nuit chez elle. Au moment de partir, elle se rappelle qu’elle a oublié son argent et sa clé dans la classe. Elle revient sur ses pas puis, comme elle sort du local, elle surprend une conversation téléphonique de M. Ming, le nouveau professeur d’anglais. Il prononce des mots comme « Mike », « Oscar », « Roméo », « Écho », « Lima » ; il est aussi question d’une greffe, le 10 octobre… Étrange ! Avant d’aller louer des films, les trois filles passent par la boutique San-Thé où l’herboriste se fige en voyant Jade. Étrange ! Dernière endormie, Marika a hâte de parler de tout cela à Francis, son ami d’enfance, dont le père est policier.

TRANCHE 7. (chap. 9 – « L’étonnant M. Ming », p. 101 à 110) M. Ming n’est pas le sinistre personnage que les amis avaient d’abord imaginé. Il s’agit plutôt de l’agent Mike Yong, le fils de la sage-femme qui était présente au moment de la naissance des jumelles. Avant de mourir, elle a avoué à son fils le terrible secret d’un trafic de bébés. On faisait croire aux parents que leur bébé n’avait pas survécu et l’enfant était confié à une famille d’adoption en échange d’une importante somme d’argent. Grâce à l’intervention de M. Ming, Marika et Jade sont sauvées. Enfin, ce sont les retrouvailles entre les deux jumelles, Jade et Jacinthe, mais aussi entre le père et sa fille, qu’il croyait morte à la naissance. L’agent Mike Yong félicite nos trois « détectives en herbe » qui ont contribué à démanteler ce trafic de bébés. La tentative de meurtre de Jade était l’élément de preuve qui manquait pour appréhender les membres du réseau et clore l’enquête. Mission accomplie pour tous.

BIOGRAPHIE. Lucia Cavezzali

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Lucia Cavezzali est née à Val-David dans les Laurentides. Après des études en lettres françaises et en tourisme au cégep, elle poursuit sa formation en illustration et en graphisme à l’Académie des Arts de Montréal. Elle travaille comme agente de bord depuis plusieurs années. Sa passion pour l’écriture, la lecture et le dessin combinée à sa fascination pour l’imaginaire des enfants l’ont naturellement amenée à écrire des romans pour les jeunes.

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TRANCHE 3. (chap. 5 et 6 – « Nuit d’Afrique » et « Un bateau dans la savane », p. 37 à 53)

TEXTE SUPPLÉMENTAIRE 3

Un bateau dans la savane ( Jean-Pierre Dubé) TRANCHE 1. (chap. 1 et 2 – « Ciel d’Afrique » et « Le grand chef », p. 7 à 20) Dans un petit village d’Afrique, N’oémi, une jeune fille de 11 ans, entend un étrange message dans son sommeil : elle a été choisie pour sauver son peuple d’une catastrophe imminente. Elle doit construire une arche, c’est-àdire un grand bateau, avant la nouvelle lune. Puis, peu à peu, elle se rend compte que la voix se méprend. Elle s’adressait à Noé, constructeur de bateaux, et non à N’oémi. Tant pis ! dit alors la voix. Le temps presse ; il ne reste plus qu’un mois avant la catastrophe. Son père, N’toumou, ne prend pas très au sérieux le rêve de sa fille. Il lui conseille tout de même d’aller le raconter au grand chef Loubomo, en n’oubliant pas de lui apporter un présent. Loubomo est très offusqué d’apprendre que N’oémi soutient qu’une voix de l’au-delà lui a parlé alors que l’au-delà ne parle qu’à lui, le grand chef. Il lui inflige alors une punition : elle devra rester enfermée chez elle, trois jours et trois nuits. De plus, il réclame de son père une belle vache en guise de réparation.

Mbinda met son plan à exécution : elle discréditera N’oémi aux yeux de tous. Durant la nuit, elle ouvre l’enclos et mène le troupeau du père de N’oémi dans la forêt très dense. N’toumou est furieux à son réveil et accuse N’oémi d’avoir laissé l’enclos ouvert. Bien que sachant qu’il devait s’agir d’un mauvais coup de sa belle-mère, N’oémi décide d’aller chercher le troupeau. Mbété l’accompagne. Puis, son père décide d’aller les aider. Pour une deuxième fois, N’oémi fait face à des animaux féroces… qui semblent veiller sur le troupeau en attendant la venue de N’oémi. La jeune fille ramène les animaux au bercail. Mbété et N’toumou décident alors de croire au rêve de N’oémi et de l’encourager à le réaliser. Loubomo est contrarié, car plusieurs villageois disent que N’oémi a des pouvoirs magiques. Mbinda promet au chef Loubomo qu’elle se débarrassera de N’oémi. Le chantier de construction se met en branle grâce à des villageois, amis de N’toumou. Il faut faire vite car la nouvelle lune approche. Tous travaillent très fort. Une nuit, N’oémi disparaît de sa case : elle a été enlevée. Son père part à sa recherche en suivant des indices au sol. C’est alors qu’il trouve une perle du collier qu’il avait offert à Mbinda. Mais ne trouvant plus d’indices et faisant face à un sentier se divisant en trois parties, il est découragé et finit par s’endormir dans la forêt.

TRANCHE 2. (chap. 3 et 4 – « Le lion » et « La fourbe Mbinda », p. 21 à 36)

Tapi dans les herbes, Loubomo est témoin du sauvetage du garçon par N’oémi. Il décide alors de se débarrasser de N’oémi, jaloux des pouvoirs de la fillette. Il fait appel à Mbinda, la belle-mère de N’oémi, qui a déjà un plan… Pendant ce temps, Mbété et N’oémi font plus ample connaissance. Elle lui raconte son rêve et celui-ci trouve complètement ridicule l’idée de construire un bateau en pleine savane. Comme Mbété n’a pas d’endroit où loger, N’oémi lui offre l’hospitalité.

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TRANCHE 4. (chap. 7 – « Les chutes de l’Ogooué », p. 55 à 64) N’oémi, enlevée par sa belle-mère, les poignets liés, est forcée de suivre Mbinda dans la forêt. Se demandant où sa belle-mère la conduit, N’oémi comprend lorsqu’elle entend le bruit des chutes de l’Ogooué. Une fois arrivée en haut, Mbinda lui confirme qu’elle la tuera de la même façon qu’elle a tué sa mère. De son côté, N’toumou, toujours à la recherche de sa fille, se voit escorté par un corbeau blanc qui lui indique le chemin. Arrivé au sommet de la chute, N’toumou tente de porter secours à sa fille. Hélas ! en immobilisant Mbinda, il provoque le plongeon de N’oémi dans les chutes.

TRANCHE 5. (chap. 8 et 9 – « Le Ngil » et « En eaux troubles », p. 65 à 79) Resté seul au chantier, Mbété pense à N’oémi. Il s’endort dans le bateau. Au beau milieu de la nuit arrivent plusieurs hommes masqués, fredonnant un chant étrange et portant des flambeaux. Se disant membres du Ngil, ils veulent détruire le bateau, cette chose qu’ils disent diabolique, et ensuite punir tous ceux qui ont participé à cette opération maléfique. Mbété

Signet 3e cycle, livre A, dossier 2 • Textes supplémentaires

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Piteuse, N’oémi subit sa punition. Plus tard, s’amusant dans les herbes hautes à débusquer les oiseaux, elle entend un cri de détresse. Elle accourt et voit qu’un jeune homme est grimpé dans un gros arbre et qu’un énorme lion se tient prêt à grimper. Poussée par son instinct, elle s’approche et dit au lion de déguerpir. Le lion lui obéit. Puis, N’oémi fait la connaissance de Mbété, un garçon d’une tribu éloignée qui s’est enfui après que l’on eut tué son père, qui, comme par hasard, était constructeur de bateaux.

tente de les empêcher, mais il est frappé et tombe évanoui. Son corps est déposé sur le pont. Les brigands mettent le feu au bateau. N’toumou voit sa fille disparaître dans les remous des chutes. Les deux mains liées et ne sachant pas nager, N’oémi a très peu de chances de s’en sortir. S’élançant tout de même à toute vitesse dans le sentier longeant la rivière, il aperçoit une fois en bas le corps de N’oémi gisant sur le sable. Pendant que le corbeau blanc force les crocodiles affamés à reculer, N’toumou réussit, après maints efforts, à réanimer sa fille chérie. À leur retour près du village, une surprise les attend toutefois : le bateau brûle…

BIOGRAPHIE. Jean-Pierre Dubé Jean-Pierre Dubé est né à Hull en 1958. Vétérinaire de profession, c’est un passionné de lecture. Il écrit d’abord des chroniques humoristiques dans le journal de l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec. Puis, il met sa plume au service des jeunes pour faire connaître son travail. Ses écrits mettent en effet toujours en valeur l’univers animalier.

TRANCHE 6. (chap. 10 – « L’arche de N’oémi », p. 81 à 88) La coque extérieure du bateau fume encore, mais le reste du bateau est intact. Mbété lui aussi s’en est bien tiré. N’toumou lui apprend que les hommes masqués qui l’ont attaqué font partie du Ngil, un groupe de bandits qui veut défendre les traditions des ancêtres. Ils sont très dangereux et ils sont redoutés de la population. La construction du bateau reprend de plus belle. Une fois le travail terminé, le bateau est de nouveau attaqué. Loubomo est à la tête des guerriers. N’toumou demande à Loubomo de les laisser tranquilles. Loubomo envoie alors un géant battre N’toumou, mais des éléphants, commandés par N’oémi, ont tôt fait de mettre en déroute les guerriers. Et voilà que la pluie se met à tomber…

TRANCHE 7. (chap. 11 et 12 – « Le déluge » et « À bon port », p. 89 à 101)

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L’eau monte dans la savane. Les villageois, de plus en plus nombreux, s’assemblent autour du bateau. L’eau leur arrive déjà aux genoux, le tonnerre gronde et les éclairs transpercent le ciel. Portant le reliquaire qui contient les os des aïeux, Loubomo arrive, juste avant qu’on retire la passerelle. Après des menaces et des incantations de Loubomo, la boîte sacrée explose littéralement en le faisant du même coup disparaître. C’est alors que N’oémi, Mbété et N’toumou constatent avec stupéfaction que les passagers ont été transformés en animaux… Après de nombreux jours de navigation, le bateau accoste sur le bord d’une montagne couverte d’herbes. Tous les passagers sont heureux de quitter le navire. Puis, peu après, Mbété annonce à N’oémi et à N’toumou qu’il doit partir pour trouver la mer et ainsi continuer l’œuvre de son père. N’oémi et son père décident de partir avec lui. Ils parcourent une grande distance et finissent par s’installer près de la mer. N’toumou devient le chef du village qui s’est lentement constitué avec l’arrivée de personnes de différentes tribus. M’bété perfectionne l’art de construire des bateaux et N’oémi s’occupe de soigner les animaux qu’elle aime tant. Signet 3e cycle, livre A, dossier 2 • Textes supplémentaires

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Dossier

Nom : Fiche de lecture supplémentaire 1

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Au fil de ma lecture Zak, le fantôme Alain M. Bergeron TRANCHE 2.

Chapitres 3, 4 et 5, « Manifestations », « La menace » et « Un message », p. 17 à 33 • Comment réagit Patricia devant les manifestations de Zak, le fantôme de sa classe ? Expliquez votre réponse. • Au début du chapitre 4, l’auteur écrit que Patricia décide de « prendre le fantôme par les cornes ». Quelle expression de la langue française l’auteur a-t-il modifiée ? Qu’est-ce que ça veut dire ici ? TRANCHE 3.

Chapitres 6 et 7, « La première rencontre » et « Le prisonnier », p. 35 à 42 • Patricia admet qu’un fantôme habite sa classe. Elle craint sa première rencontre « réelle » avec lui. Trouvez dans le texte les indices qui démontrent que Patricia a peur de faire face à Zak. • Imaginez que vous êtes peintre et que vous devez faire le portrait de Zak tel qu’il apparaît à Patricia. Trouvez des indices dans le texte qui vous indiquent les caractéristiques physiques de Zak. TRANCHE 4.

Chapitres 8 et 9, « Il était une fois… » et « Une solution », p. 43 à 55

• Comment Patricia pourrait-elle aider Zak à réussir son examen d’arithmétique et ainsi lui permettre de quitter cette classe et de rejoindre ses parents ? Expliquez pourquoi votre moyen est logique et cohérent avec ce que vous avez lu de l’histoire.

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Signet 3e cycle, livre A, dossier 2 • Textes supplémentaires

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• Pourquoi Patricia est-elle si intéressée à écouter les anecdotes scolaires de sa mère le lendemain de sa rencontre avec Zak ?

Dossier

Nom : Fiche de lecture supplémentaire 1

L i v r e

2 A

TRANCHE 5.

Chapitres 11 et 12, « Chez le bouquiniste » et « Une visite au 66, rue Grégoire », p. 57 à 68 • Pour trouver le manuel d’arithmétique qui permettrait à Zak d’étudier pour réussir son examen, Patricia se rend chez le bouquiniste. Trouvez des indices qui prouvent que le libraire fait preuve d’un grand esprit de collaboration pour trouver le manuel d’arithmétique recherché par Patricia. • En filmant l’intérieur de la maison, Patricia ressent de grandes émotions. Trouvez les expressions ou les phrases utilisées par l’auteur pour les exprimer. TRANCHE 6.

Chapitres 13 et 14, « Retour à la vie… normale » et « Des chiffres et des livres », p. 69 à 88 • Patricia a été ébranlée par sa visite à l’ancienne maison de Zak et au cimetière. Elle fait alors la réflexion suivante à Zak : « Ta présence ici me dit que la vie n’arrête pas à la mort » (p. 71). Que pensez-vous de cette réflexion de Patricia ? Que veut-elle dire ? • Pourquoi Patricia réussit-elle à faire déguerpir Thomas Masse, son harceleur, avec un seul « Bouh ! » ? TRANCHE 7.

Chapitres 15 et 16, « Cinquante dollars par semaine » et « L’examen final », et Épilogue, p. 89 à 110 • Relevez des indices qui vous permettent de constater qu’il y a eu beaucoup de changements, depuis 30 ans, dans les termes utilisés en mathématique et dans les façons d’écrire les symboles.

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• Que pensez-vous de la réaction de l’enseignante quand elle s’aperçoit que l’examen est signé par Zak ?

Signet 3e cycle, livre A, dossier 2 • Textes supplémentaires

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Dossier

Nom : Fiche de lecture supplémentaire 2

L i v r e

2 A

Au fil de ma lecture Opération Juliette Lucia Cavezzali TRANCHE 2.

Chapitre 2, « Monsieur Jacob », p. 19 à 34 • À la page 22, Francis dit : « Inspecteur Marika, vous avez du pain sur la planche ». Que veut dire Francis ? • Pourquoi Marika veut-elle en savoir davantage sur l’herboriste ? TRANCHE 3.

Chapitres 3 et 4, « Le porte-documents » et « Le message chinois », p. 35 à 51 • Marika, comme toute bonne détective, fait des liens entre des faits, entre des personnes ainsi qu’entre des personnes et des faits. Trouvez trois liens. • À la page 38, Marika se dit qu’elle va coller aux semelles de M. Ming pour savoir ce qu’il prépare. Que signifie l’expression « coller aux semelles » ? TRANCHE 4.

Chapitre 5, « Une mise au point », p. 53 à 60 • Quand Jade invite ses amis à souper, pourquoi leur cache-t-elle que c’est son anniversaire ? • Pourquoi Marika s’intéresse-t-elle à la conversation de son père au téléphone ?

• Pourquoi le père de Jade lui offre-t-il un chevalet, des pinceaux et des tubes de couleurs ? • Comme souvent dans les enquêtes policières, Marika a suivi une mauvaise piste. Laquelle ?

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Signet 3e cycle, livre A, dossier 2 • Textes supplémentaires

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TRANCHE 5.

Chapitres 6 et 7, « Le 8 octobre » et « Dr Paul Lazure », p. 61 à 83

Dossier

Nom : Fiche de lecture supplémentaire 2

L i v r e

2 A

TRANCHE 6.

Chapitre 8, « Une course contre la montre », p. 85 à 100 • Le titre du chapitre est emprunté à une expression courante. Est-il bien choisi pour ce chapitre ? Expliquez votre réponse. • Quels indices confirment à Marika le fait que M. Ming est mêlé à l’affaire ? Nommez au moins deux indices. TRANCHE 7.

Chapitre 9, « L’étonnant M. Ming », p. 101 à 110 • Marika s’est de nouveau trompée dans son enquête. Quelle erreur a-t-elle faite ?

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• Est-ce que Marika et ses amis ont aidé le détective dans sa tâche ?

Signet 3e cycle, livre A, dossier 2 • Textes supplémentaires

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Dossier

Nom : Fiche de lecture supplémentaire 3

L i v r e

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Au fil de ma lecture Un bateau dans la savane Jean-Pierre Dubé TRANCHE 2.

Chapitres 3 et 4, « Le lion » et « La fourbe Mbinda », p. 21 à 36 • Lorsque N’oémi explique à Mbété sa mission, celui-ci trouve qu’il est insensé de construire un bateau en pleine savane. Vous est-il déjà arrivé qu’un ami ou une amie trouve un de vos projets insensés et refuse d’y participer ? Quelles ont été vos réactions ? • Il semble y avoir une très grande complicité entre le chef Loubomo et Mbinda, la belle-mère de N’oémi. Trouvez des indices de cette complicité dans le texte. TRANCHE 3.

Chapitres 5 et 6, « Nuit d’Afrique » et « Un bateau dans la savane », p. 37 à 53 • Pour la deuxième fois, N’oémi affronte des animaux sauvages et féroces, deux énormes panthères. Encore une fois, elle a ressenti une force inconnue qui l’a poussée à avancer vers les bêtes. D’après vous, quelle est cette force inconnue ? • Lorsque N’oémi revient au village avec le troupeau, pourquoi Loubomo semble-t-il si contrarié ? TRANCHE 4.

Chapitre 7, « Les chutes de l’Ogooué », p. 55 à 64 • N’toumou retrouve sa fille grâce à un corbeau blanc qui le guide jusqu’aux chutes de l’Ogooué. Trouvez-vous que le moyen utilisé par l’auteur pour permettre au père de trouver sa fille est intéressant ? Expliquez vos réponses.

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• Trouvez d’autres mots qu’utilise l’auteur pour parler de Mbinda.

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TRANCHE 5.

Chapitres 8 et 9, « Le Ngil » et « En eaux troubles », p. 65 à 79 • Comment l’auteur nous fait-il comprendre que M’bété est attaché à N’oémi ? Trouvez des indices dans le texte. • Comment se sent N’toumou lorsqu’il dévale le sentier pour se rendre au pied des chutes ? Expliquez votre réponse en vous servant d’un indice donné dans le texte. TRANCHE 6.

Chapitre 10, « L’arche de N’oémi », p. 81 à 88 • Y a-t-il, selon vous, un lien entre Loubomo et le Ngil ? Justifiez votre réponse. • Dans cette tranche du roman, l’auteur fait référence à deux histoires de la Bible (deux récits bibliques). Quelles sont ces deux histoires ? Si vous avez besoin d’aide pour les reconnaître, consultez d’autres élèves de la classe ou des adultes. Puis, allez à la bibliothèque de l’école ou de la municipalité afin de lire ces deux récits pour mieux comprendre les allusions et les liens que l’auteur a établis avec son histoire. TRANCHE 7.

Chapitres 11 et 12, « Le déluge » et « À bon port », p. 89 à 101

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• Selon les renseignements du lexique, cette histoire se déroule au Gabon, un des pays du continent africain. Avant de lire ce roman, quelle idée vous faisiez-vous de l’Afrique ? Votre conception a-t-elle changé ? Croyez-vous que les Gabonais actuels ont le même mode de vie, les mêmes coutumes, les mêmes croyances que ceux du village de N’oémi ? Justifiez vos réponses. • Le chef Loubomo menace les personnes qui sont montées à bord du bateau. Il invoque des puissances divines pour qu’elles leur jettent un mauvais sort : « Eh bien maintenant, vous serez tous des bêtes et vous errerez sans but sur ce maudit bateau ! » (p. 91) Est-ce que son maléfice s’est réalisé ? Expliquez votre réponse.

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Fiche de lecture supplémentaire 1

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Au fil de ma lecture Zak, le fantôme Alain M. Bergeron TRANCHE 2. Chapitres 3, 4 et 5, « Manifestations », « La menace » et « Un message », p. 17 à 33 • Comment réagit Patricia devant les manifestations de Zak, le fantôme de sa classe ? Expliquez votre réponse. Patricia a tellement eu peur devant les manifestations de Zak, le fantôme de sa classe, qu’elle craint d’aller à l’école. Alors, elle prétend souffrir de différentes maladies (rougeole, malaria, lèpre, peste), mais à la pensée de subir de nombreux tests douloureux, elle se décide à retourner à l’école et à confronter Zak. • Au début du chapitre 4, l’auteur écrit que Patricia décide de « prendre le fantôme par les cornes ». Quelle expression de la langue française l’auteur a-t-il modifiée ? Qu’est-ce que ça veut dire ici ? L’auteur a modifié l’expression « prendre le taureau par les cornes », qui signifie « prendre de front les difficultés ». L’auteur a substitué le mot « fantôme » au mot « taureau », car dans la situation de Patricia, c’est un fantôme qu’elle devra affronter. TRANCHE 3. Chapitres 6 et 7, « La première rencontre » et « Le prisonnier », p. 35 à 42 • Patricia admet qu’un fantôme habite sa classe. Elle craint sa première rencontre « réelle » avec lui. Trouvez dans le texte les indices qui démontrent que Patricia a peur de faire face à Zak. « Ma voix tremble trop » (p. 35). « Tu as l’air malade, Patricia. Tu ferais peut-être mieux de rentrer chez toi » (p. 35). « Je frissonne dans l’ombre » (p. 36). « Le cœur battant » (p. 36). « Quel est ce bruit horrible ? Sûrement les portes de l’enfer qui grincent » (p. 36). «[…] cette soudaine crise de bégaiement » (p. 36). «[…] en claquant des dents » (p. 36). « J’ai la désagréable sensation de parler dans le vide » (p. 37).

• Imaginez que vous êtes peintre et que vous devez faire le portrait de Zak tel qu’il apparaît à Patricia. Trouvez des indices dans le texte qui vous indiquent les caractéristiques physiques de Zak. — — — — — — —

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« Ses beaux cheveux blonds bouclés » (p. 39). « Les traits de son visage sont délicats » (p. 39). « Il doit avoir mon âge » [environ 11 ans] (p. 39). « Ses yeux sont grands, bleus » (p. 39). « Il porte un gilet et un pantalon ample, aux couleurs de l’arc-en-ciel » (p. 40). « Il est pieds nus » (p. 40). « Son sourire montre une dentition parfaite » (p. 40).

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TRANCHE 4. Chapitres 8 et 9, «Il était une fois…» et «Une solution», p. 43 à 55 • Pourquoi Patricia est-elle si intéressée à écouter les anecdotes scolaires de sa mère le lendemain de sa rencontre avec Zak ? Parce qu’elle apprend que sa mère était dans la même classe que Zak. Elle espère, en l’écoutant attentivement, apprendre à mieux connaître l’environnement de Zak à cette époque et ainsi trouver une solution au problème du garçon, réussir son examen d’arithmétique. • Comment Patricia pourrait-elle aider Zak à réussir son examen d’arithmétique et ainsi lui permettre de quitter cette classe et de rejoindre ses parents ? Expliquez pourquoi votre moyen est logique et cohérent avec ce que vous avez lu de l’histoire. Réponses variables. NOTE AUX ENSEIGNANTS Le chapitre 11 est bien le chapitre 10. Il arrive que des éditeurs laissent passer des coquilles dans l’édition d’un livre, c’est-à-dire que dans un mot ou des mots il y ait une inversion, une transposition ou une substitution de lettres. Dans le cas présent, la coquille est fort simple (on a substitué le numéro 11 au 10), mais elle peut prêter à interprétation, surtout dans une histoire où il est question de fantôme et d’arithmétique. Demander aux élèves de formuler différentes hypothèses quant à cette absence du chapitre 10. Après les avoir laissés discuter, révéler aux élèves que c’est tout simplement une erreur de l’éditeur, et non de l’écrivain. Leur demander s’ils connaissent le sens du mot « coquille » lorsqu’on parle d’édition de livres. Leur expliquer, au besoin. Si certains élèves ont déjà lu tout le roman, ils auront certainement remarqué qu’il n’y a pas d’« ellipse narrative » et en informeront leurs équipiers qui n’auraient pas lu la suite du roman. Le chapitre 11, en réalité le 10, suit très bien le reste de la narration, et il ne manque aucun renseignement pour comprendre l’histoire de Zak et de Patricia.

TRANCHE 5. Chapitres 11 et 12, « Chez le bouquiniste » et « Une visite au 66, rue Grégoire », p. 57 à 68

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• Pour trouver le manuel d’arithmétique qui permettrait à Zak d’étudier pour réussir son examen, Patricia se rend chez le bouquiniste. Trouvez des indices qui prouvent que le libraire fait preuve d’un grand esprit de collaboration pour trouver le manuel d’arithmétique recherché par Patricia. — Le libraire n’ayant trouvé qu’un exemplaire de 1969 du manuel d’arithmétique, il demandera aux bénévoles, qui l’aident toutes les semaines à classer les livres reçus, d’être vigilants pour trouver le manuel édité en 1968 (p. 60). — « Je ne te laisserai pas tomber » (p. 61). — Lorsque Patricia téléphone à la librairie, quelques minutes après y être passée, pour savoir si le libraire a trouvé quelque chose, celui-ci est très poli et patient (p. 62). • En filmant l’intérieur de la maison, Patricia ressent de grandes émotions. Trouvez les expressions ou les phrases utilisées par l’auteur pour les exprimer. « gorge serrée » (p. 65), « frapper en plein cœur » (p. 65), « l’œil humide » (p. 65), « Je crie presque ma joie » (p. 65), « Fébrile » (p. 65), « Que c’est émouvant… » (p. 65), « Je m’éclaircis la voix » (p. 66).

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TRANCHE 6. Chapitres 13 et 14, « Retour à la vie… normale » et « Des chiffres et des livres », p. 69 à 88 • Patricia a été ébranlée par sa visite à l’ancienne maison de Zak et au cimetière. Elle fait alors la réflexion suivante à Zak : « Ta présence ici me dit que la vie n’arrête pas à la mort » (p. 71). Que pensez-vous de cette réflexion de Patricia ? Que veut-elle dire ? Réponses variables. • Pourquoi Patricia réussit-elle à faire déguerpir Thomas Masse, son harceleur, avec un seul « Bouh ! » ? Parce que Thomas doit certainement se rappeler le moment où Zak est venu au secours de Patricia. TRANCHE 7. Chapitres 15 et 16, « Cinquante dollars par semaine » et « L’examen final », et Épilogue, p. 89 à 110 • Relevez des indices qui vous permettent de constater qu’il y a eu beaucoup de changements, depuis 30 ans, dans les termes utilisés en mathématique et dans les façons d’écrire les symboles. Nom de la discipline : Unités de mesure :

Place du signe $ : Ponctuation séparant les dollars et les cents : Signe séparant les tranches de mille dans les nombres :

Autrefois Arithmétique Système impérial : verge, livre, mille, degré Fahrenheit, etc. Avant le nombre Point (ex. : $ 24.87)

Aujourd’hui Mathématique Système métrique : mètre, kilogramme, kilomètre, degré Celsius, etc. Après le nombre Virgule (ex. : 24,87 $)

Utilisation de la virgule (ex. : 1,680)

Utilisation ou non d’une espace (ex. : 1 680 ou 1680)

• Que pensez-vous de la réaction de l’enseignante quand elle s’aperçoit que l’examen est signé par Zak ?

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Réponses variables.

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Au fil de ma lecture Opération Juliette Lucia Cavezzali TRANCHE 2. Chapitre 2, « Monsieur Jacob », p. 19 à 34 • À la page 22, Francis dit : « Inspecteur Marika, vous avez du pain sur la planche ». Que veut dire Francis ? L’expression « avoir du pain sur la planche » signifie « avoir beaucoup de travail à réaliser ». Ici, Marika a beaucoup d’éléments pour mettre sur pied une enquête. • Pourquoi Marika veut-elle en savoir davantage sur l’herboriste ? Dans le premier chapitre, l’herboriste a eu l’air surpris en voyant Jade dans sa boutique, puis il lui a demandé si elle habitait dans le quartier. Dans le deuxième chapitre, les jeunes ont l’impression qu’il les espionne, assis en face de chez Marika à lire un journal. TRANCHE 3. Chapitres 3 et 4, « Le porte-documents » et « Le message chinois », p. 35 à 51 • Marika, comme toute bonne détective, fait des liens entre des faits, entre des personnes ainsi qu’entre des personnes et des faits. Trouvez trois liens. — Les dossiers volés à l’école correspondent aux noms de famille commençant par la lettre M et O comme dans Morel, le nom de famille de Jade. — M. Ming monte dans l’auto de la dame que Marika a bousculée à sa sortie de l’école. — Marika fouille dans le porte-documents de M. Ming à la recherche d’indices : elle y trouve une chemise contenant des renseignements sur la famille Morel, des photos ainsi qu’une adresse. — Marika s’est adressée à une fille croyant qu’il s’agissait de Jade, mais ça ne pouvait pas être elle : la jeune fille flattait un chien alors que Jade est très allergique aux chiens. • À la page 38, Marika se dit qu’elle va coller aux semelles de M. Ming pour savoir ce qu’il prépare. Que signifie l’expression « coller aux semelles » ? © ERPI Reproduction autorisée

L’expression signifie « suivre de près », « surveiller ».

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TRANCHE 4. Chapitre 5, « Une mise au point », p. 53 à 60 • Quand Jade invite ses amis à souper, pourquoi leur cache-t-elle que c’est son anniversaire ? La date de son anniversaire correspond à un événement triste pour Jade : le décès de sa mère en la mettant au monde. C’est aussi un moment triste pour son père puisqu’il a perdu son épouse. • Pourquoi Marika s’intéresse-t-elle à la conversation de son père au téléphone ? Elle voit un lien entre les mots prononcés par son père et ceux qu’elle a entendus de la bouche de M. Ming lors de sa conversation téléphonique à l’école. En fait, elle apprendra par la suite qu’il s’agit de l’alphabet aéronautique. Elle comprend alors que les mots prononcés par M. Ming correspondent en fait au mot « MOREL », le nom de famille de Jade. TRANCHE 5. Chapitres 6 et 7, « Le 8 octobre » et « Dr Paul Lazure », p. 61 à 83 • Pourquoi le père de Jade lui offre-t-il un chevalet, des pinceaux et des tubes de couleurs ? On suppose que c’est lié au fait que la mère de Jade avait appris à peindre de son père chinois et qu’elle adorait cet art. Jade a peut-être hérité du talent de son grandpère et de sa mère. • Comme souvent dans les enquêtes policières, Marika a suivi une mauvaise piste. Laquelle ? L’herboriste est bien un spécialiste en greffes et en transplantations, mais il s’agit de greffes de plantes et non de greffes sur les humains. On ne peut donc pas le soupçonner de vouloir du mal à Jade. TRANCHE 6. Chapitre 8, « Une course contre la montre », p. 85 à 100 • Le titre du chapitre est emprunté à une expression courante. Est-il bien choisi pour ce chapitre ? Expliquez votre réponse.

• Quels indices confirment à Marika le fait que M. Ming est mêlé à l’affaire ? Nommez au moins deux indices. — Le perroquet chez Jade qui dit « Grotess », mot que M. Ming emploie couramment. — M. Ming avait refusé la signature de la gardienne de Jade pour un examen, il avait exigé la signature de son père ; cette signature est obligatoire pour opérer un enfant mineur. — M. Ming est lui aussi à l’hôpital. Il semble très étonné de voir Marika à cet endroit. — L’ infirmière est de toute évidence la dame qui a fait monter M. Ming dans sa voiture à l’école quelques jours auparavant.

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Oui. Parce qu’il s’agit de sauver la vie de Jade : il faut faire vite.

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TRANCHE 7. Chapitre 9, « L’étonnant M. Ming », p. 101 à 110 • Marika s’est de nouveau trompée dans son enquête. Quelle erreur a-t-elle faite ? Elle a soupçonné M. Ming de faire partie du complot alors qu’il s’agit d’un détective qui enquête sur un trafic de bébés. • Est-ce que Marika et ses amis ont aidé le détective dans sa tâche ?

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Oui, parce que, étant donné que l’heure de l’opération avait été devancée, M. Ming ne serait pas arrivé à temps pour empêcher que Jade soit assassinée après l’opération. Marika et ses amis étaient sur place à la recherche de Jade. Ils ont pu empêcher la disparition de leur amie.

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Au fil de ma lecture Un bateau dans la savane Jean-Pierre Dubé TRANCHE 2. Chapitres 3 et 4, « Le lion » et « La fourbe Mbinda », p. 21 à 36 • Lorsque N’oémi explique à Mbété sa mission, celui-ci trouve qu’il est insensé de construire un bateau en pleine savane. Vous est-il déjà arrivé qu’un ami ou une amie trouve un de vos projets insensés et refuse d’y participer ? Quelles ont été vos réactions ? Réponses variables. • Il semble y avoir une très grande complicité entre le chef Loubomo et Mbinda, la belle-mère de N’oémi. Trouvez des indices de cette complicité dans le texte. Plusieurs réponses possibles. Le chef Loubomo est intervenu auprès du père de N’oémi pour qu’il épouse Mbinda après la mort de sa femme, la mère de N’oémi (p. 30). Mbinda aimerait bien que le chef la choisisse comme 3e épouse, après la mort de son mari, le père de N’oémi (p. 31). Loubomo demande à Mbinda de préparer un plan pour chasser N’oémi du village afin que la fillette ne révèle à personne que des esprits ont communiqué avec elle (p. 32). TRANCHE 3. Chapitres 5 et 6, « Nuit d’Afrique » et « Un bateau dans la savane », p. 37 à 53 • Pour la deuxième fois, N’oémi affronte des animaux sauvages et féroces, deux énormes panthères. Encore une fois, elle a ressenti une force inconnue qui l’a poussée à avancer vers les bêtes. D’après vous, quelle est cette force inconnue ? Réponses variables. • Lorsque N’oémi revient au village avec le troupeau, pourquoi Loubomo semble-t-il si contrarié ?

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Parce que Mbinda n’a pas réussi à discréditer N’oémi. En fait, Loubomo ne veut pas que N’oémi devienne plus populaire auprès des villageois à la suite de son exploit, car la contestation de son autorité par celle-ci serait encore plus grande, plus forte. Déjà que son père qui n’est pas chef « semble apprécié et respecté par la majorité des habitants » et que « plusieurs le préféreraient comme chef à Loubomo » (p. 49).

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Fiche de lecture supplémentaire 3

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TRANCHE 4. Chapitre 7, « Les chutes de l’Ogooué », p. 55 à 64 • Trouvez d’autres mots qu’utilise l’auteur pour parler de Mbinda. Belle-mère (p. 55), marâtre (p. 56), femme (p. 56), ravisseuse (p. 56). • N’toumou retrouve sa fille grâce à un corbeau blanc qui le guide jusqu’aux chutes de l’Ogooué. Trouvez-vous que le moyen utilisé par l’auteur pour permettre au père de trouver sa fille est intéressant ? Expliquez vos réponses. Réponses variables. TRANCHE 5. Chapitres 8 et 9, « Le Ngil » et « En eaux troubles », p. 65 à 79 • Comment l’auteur nous fait-il comprendre que M’bété est attaché à N’oémi ? Trouvez des indices dans le texte. « Il n’avait pas le cœur à la fête depuis la disparition de N’oémi » (p. 65), « l’idée de ne plus revoir N’oémi lui déplaisait » (p. 66). • Comment se sent N’toumou lorsqu’il dévale le sentier pour se rendre au pied des chutes ? Expliquez votre réponse en vous servant d’un indice donné dans le texte. Il est très triste. Indice : « le cœur déchiré » (p. 74). TRANCHE 6. Chapitre 10, « L’arche de N’oémi », p. 81 à 88 • Y a-t-il, selon vous, un lien entre Loubomo et le Ngil ? Justifiez votre réponse.

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Réponses variables. • Dans cette tranche du roman, l’auteur fait référence à deux histoires de la Bible (deux récits bibliques). Quelles sont ces deux histoires ? Si vous avez besoin d’aide pour les reconnaître, consultez d’autres élèves de la classe ou des adultes. Puis, allez à la bibliothèque de l’école ou de la municipalité afin de lire ces deux récits pour mieux comprendre les allusions et les liens que l’auteur a établis avec son histoire. 1. L’arche de Noé. La construction d’un bateau très loin de la mer pour être sauvé d’une inondation, la catastrophe non identifiée dans le rêve de N’oémi. La référence est encore plus évidente dans le chapitre 12 où un déluge inonde plaines, montagnes et vallées. 2. David et Goliath. Comment David osa affronter le géant Goliath et le terrassa avec sa fronde, N’oémi se dresse devant Poto-Poto, un colosse musclé et aux bras immenses qui accomplit les mauvais coups du chef.

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Fiche de lecture supplémentaire 3

Dossier L i v r e

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TRANCHE 7. Chapitres 11 et 12, « Le déluge » et « À bon port », p. 89 à 101 • Selon les renseignements du lexique, cette histoire se déroule au Gabon, un des pays du continent africain. Avant de lire ce roman, quelle idée vous faisiez-vous de l’Afrique ? Votre conception a-t-elle changé ? Croyez-vous que les Gabonais actuels ont le même mode de vie, les mêmes coutumes, les mêmes croyances que ceux du village de N’oémi ? Justifiez vos réponses. Réponses variables. • Le chef Loubomo menace les personnes qui sont montées à bord du bateau. Il invoque des puissances divines pour qu’elles leur jettent un mauvais sort : « Eh bien maintenant, vous serez tous des bêtes et vous errerez sans but sur ce maudit bateau ! » (p. 91) Est-ce que son maléfice s’est réalisé ? Expliquez votre réponse.

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Le mauvais sort de Loubomo s’est réalisé partiellement. Ce ne sont pas tous les humains qui ont été transformés en animaux ; il n’y a que les villageois et les anciens guerriers de Loubomo qui ont été transformés en animaux. N’oémi, Mbété et N’toumou sont demeurés humains. Lorsque la pluie s’est arrêtée de tomber, tous les passagers du bateau sont descendus sur le sol ferme. Puis, « N’toumou, N’oémi et Mbété se sont installés près de la mer et ont bâti une grande hutte… ».

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